REMISE de la MEDAILLE D’OR de la VILLE de SAINT NAZAIRE à SHOUKRIA HAIDAR   Projection du film OSAMA et DEBAT avec la salle          

Par Anousha 

J'écris parce que je veux être la voix de ceux qui ont toujours été marginalisés. J'écris parce que j'ai été témoin d'événements qui ne sont racontés nulle part. C'est ma façon de révéler ce que j'ai entendu, vu et vécu. Mon but est de transmettre le goût amer d'appartenir à une minorité dont les intérêts et l'existence ne sont pas reconnus par le discours dominant. En tant que femme homosexuelle vivant dans un groupe misogyne, je considère qu'il est de mon devoir d'écrire sur les coins de la société qui ont été intentionnellement laissés inexplorés et transformés en domaines interdits. J'écris parce que c'est le seul moyen de sortir du deuil, de l'oppression et de la répression. 

Les talibans ont désormais interdit les parcs et jardins de Kaboul aux femmes afghanes, un des derniers espaces de liberté auxquels elles avaient droit depuis le retour du régime islamiste fondamentaliste.

Les deux tiers des Afghans souffrent de la faim, l'éducation des filles est soumise aux « décrets aléatoires » des Talibans, tandis que le crime et le terrorisme prospèrent à nouveau, soutenus par une forte augmentation de la production d'opium, a averti jeudi le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies. |

Les juges de la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale ont décidé que l'enquête sur les crimes de guerre liés au conflit en Afghanistan – bloquée depuis deux ans et demi – pouvait reprendre. Cependant, l'autorisation porte sur “ tous les crimes et acteurs présumés qui ont fait l'objet” d'une demande faite en 2017 par le précédent procureur de la Cour, que la chambre d'appel a autorisée en mars 2020. La décision des juges limite le champ de l'enquête aux personnes en évidence. nommés dans cette demande d'enquête de 2017, à savoir les talibans, l'armée américaine, la CIA et les forces de l'ancien gouvernement afghan, et exclut l'État islamique dans la province du Khorasan (ISKP), que la requête ne nomme qu'en passant.

Les résultats du Kankur (examen d'entrée à l'université publique) de cette année étaient remplis de défis et d'un doux goût de réalisations. Le fait que des dizaines de milliers de garçons et de filles dans notre pays ont encore les yeux rivés sur les universités. Malgré de nombreuses restrictions, ils se préparent à l'examen et obtenir de bonnes notes est prometteur. Le groupe taliban est contre le programme éducatif, la culture académique et l'enthousiasme des gens pour l'apprentissage des sciences et l'acquisition de compétences au-delà de la portée des concepts religieux.

Pendant longtemps, l'Afghanistan a été synonyme de guerre, de pauvreté, de misère et de drame humain récurrent. Aujourd'hui, la situation semble sombre dans un avenir prévisible, car le pays est dirigé par des fanatiques religieux qui sont résolus à établir une théocratie et à imposer leur vision sociale et politique régressive au peuple. Jusqu'à présent, nous avons vu les talibans imposer les politiques les plus misogynes et anti-humaines et resserrer leur emprise sur le pouvoir politique par la répression et la violence sans se soucier de ses conséquences sociales et politiques désastreuses.