Sakina Amiri | Traduit par Maisam Iltaf

Deux jours après la prise de pouvoir des talibans le 17 août 2021, la porte-parole de longue date du groupe, Zabihullah Mujahid, a tenu la première conférence de presse à Kaboul, promettant entre autres de respecter les droits des femmes. Il a déclaré : « Les femmes seraient autorisées à travailler et à étudier dans le « cadre de l'islam » et sans aucune discrimination. Ce qui a suivi a été l'interdiction effective du rôle des femmes et des filles dans la société, à quelques exceptions près, et l'imposition de restrictions strictes à leurs droits et à leur liberté.

Par Sana Atef* et Freshta Ghani

Debout devant sa tente noire dans la province afghane de Kandahar, Gulzarina pose ses mains sur ses hanches et grimace de douleur. Elle est jeune, seulement 24 ans. Mais des années de grossesses consécutives, d'accouchements angoissants et de complications liées à la procréation l'ont laissée avec des maux de dos chroniques.

Par Mahsa Elham*, Sana Atef* et Sayed Mahdi Hashemi

Une enquête du Zan Times montre que l'aide humanitaire essentielle est détournée par les talibans et leurs alliés en Afghanistan de ceux qui en ont le plus besoin.

Zan Times a interrogé 42 sources, dont des responsables locaux et des employés d'organisations humanitaires, des résidents locaux, des anciens de la communauté, des militants civils et sociaux dans les provinces de Kaboul, Kandahar, Bamyan, Jawzjan, Daikundi, Samangan, Ghor et Herat. (Nous avons utilisé des pseudonymes pour protéger l'identité des entretiens.) Nos sources révèlent un schéma troublant de cohérence : de grandes quantités d'aide humanitaire sont prélevées sur ceux qui en ont le plus besoin, ou distribuées en fonction de l'appartenance politique, ethnique, régionale et confessionnelle d'une population. affiliations aux talibans et à leurs alliés, y compris les chefs religieux. En effet, cette aide est devenue une source de financement pour les talibans et leurs partisans.

Alors que le nombre de cas de suicide continue d'augmenter à Badghis, des responsables des médias locaux et des journalistes ont révélé que les talibans de la province leur interdisaient de rendre compte d'événements tels que des attentats-suicides et des assassinats ciblés.

De : Mazdak Parsi
Par Hasht-e-Subh Daily Le 16 juillet 2023

Le ministère de l'Éducation des talibans a récemment retiré l'Institut de formation des enseignants (Dar ul-Moallimeen) de sa structure administrative, les jugeant "inefficaces et inutiles". Ils ont annoncé des plans pour remplacer ces institutions par des « structures logiques, dynamiques et réactives » qui se concentreront sur l'amélioration de la qualité de l'éducation, le renforcement de l'administration et la prise en compte des installations, des ressources et des besoins du pays

Deux ans après le retrait américain, la Chine aimerait récolter les fruits d’un plan de sécurité tripartite entre l’Afghanistan, le Pakistan et elle-même : elle...

La Russie a invité les talibans à assister à un sommet à Moscou, a déclaré le porte-parole d'un groupe.

Il y a quarante-cinq ans, le 14 juin 1979, dans l'étroit village de Chapraq, près du col de Salang, une voiture de luxe rouge feu est entrée en collision avec un rocher, marquant sa marque dans les annales de l'histoire de l'Afghanistan. Cet événement tragique a transcendé un simple accident de voiture; il annonçait le chapitre le plus sombre de la vibrante tapisserie de la musique afghane. Lorsque les villageois sont arrivés sur les lieux, leurs yeux ont vu le corps sans vie de l'emblématique Ahmad Zahir, à l'occasion de son 33e anniversaire. Au milieu de l'épave, trois autres passagers à bord sont sortis miraculeusement indemnes, une histoire entourée de mystère.

Les talibans afghans, avec l'aide d'Al-Qaïda, abritent, soutiennent et entraînent directement le mouvement des talibans au Pakistan (Tehrik-e-Taliban Pakistan ou TTP) malgré les affirmations contraires.

Le soutien des talibans afghans et d'Al-Qaïda au TTP est documenté dans le dernier rapport sur l'Afghanistan de l'équipe de soutien analytique et de surveillance des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a été publié le 9 juin.

Les décrets, édits et instructions du chef suprême des talibans, le mollah Hibatullah Akhundzada, de 2016, date à laquelle il est devenu chef, à mai 2023, ont été publiés. Ils constituent une lecture fascinante, retraçant une partie de ce que les dirigeants estimaient important d'interdire, de rendre obligatoire, d'organiser ou d'administrer pendant l'insurrection et depuis la reprise du pouvoir. Certains thèmes sont répétés – terres et accaparement de terres, corruption administrative et traitement des prisonniers, y compris le recours à la torture sans ordonnance du tribunal. Plusieurs ordres enjoignent aux combattants talibans de bien se comporter, comme ne pas laisser pousser les cheveux sous les épaules, ne pas utiliser de grossièretés et éviter le copinage et l'ethnocentrisme