Privées de ressources, elles mendient du pain. À Kaboul, où la classe moyenne a basculé dans la misère, c’est la seule aumône qu’elles espèrent recevoir. Devant les boulangeries de la capitale, les Afghanes sont parfois des dizaines à s’agglutiner bras tendus. Et visage couvert. Depuis mai, elles doivent porter le voile intégral. Mis au ban de la communauté internationale, le pays s’enlise dans une crise économique et humanitaire majeure. Mais ses nouveaux maîtres ont une priorité : contrôler la vie des femmes.