Certaines étudiantes qui fréquentent des écoles religieuses dirigées par les talibans ont confié à Amu que leur éducation est axée non seulement sur les études islamiques traditionnelles, mais aussi sur la manière d’élever des enfants « moudjahid » (guerriers saints) et de servir leurs maris. Ces étudiantes rapportent qu’on leur demande d’éviter les matières modernes et qu’une grande partie de leur programme encourage les idéologies extrémistes.

La communauté internationale doit cesser de permettre les exactions des talibans Les Nations Unies et d’autres acteurs internationaux affaiblissent régulièrement leur propre position face aux talibans par leur clémence, leurs lacunes et l’absence d’application des sanctions.

Grande voix du féminisme universaliste, Élisabeth Badinter déplore l’indifférence et le silence sur le sort des femmes afghanes. En France même, la sportive Marzieh Hamidi, qui a dénoncé les nouvelles lois répressives des talibans, reçoit des menaces de mort. L’occasion pour la philosophe de revenir sur les dérives d’un néoféminisme flirtant avec le wokisme, incapable de condamner les crimes islamistes et pour qui le sort des femmes afghanes et iraniennes n’est jamais prioritaire. Sans parler de la lâcheté d’une certaine gauche prisonnière de son électorat. Entretien.

Des femmes afghanes se réunissent en Albanie pour « défier » la répression des talibans Plus de 130 femmes afghanes se sont réunies en Albanie lors d’un sommet de toutes les femmes afghanes, dans le but de développer une voix unie représentant les femmes et les filles d’ Afghanistan dans la lutte contre l’assaut continu des talibans sur les droits humains. Certaines femmes qui ont tenté d’atteindre le sommet depuis l’Afghanistan ont été empêchées de voyager, ont été bloquées à bord de leurs avions au Pakistan ou ont été arrêtées aux frontières. D’autres femmes sont venues de pays comme l’Iran, le Canada, le

« En Afghanistan, la moitié de la population est privée de ses droits fondamentaux simplement parce qu’elle est une femme », affirme Nilofar Ayoubi, entrepreneuse et militante afghane, qui a été forcée de fuir son pays lorsque les talibans en ont pris le contrôle une seconde fois le 15 août 2021. Trois ans après la prise de Kaboul par les talibans, elle plaide pour que l’apartheid de genre soit reconnu comme un crime contre l’humanité par le droit international.

Tous et toutes avec les femmes afghanes !#StandWithWomenInAfghanistan Nous sommes face à l’ exécution systématique d’un plan élaboré de longue date qui vise a asservir et museler au travers du calvaire imposé aux femmes toute la société afghane. C’est ce que Shoukria Haidar, forte de l’expérience des années 96-2001, dit depuis 3 ans.